Parution du recueil collectif « Le Liban de nos rêves », écrit par de jeunes Libanais –
Le recueil collectif Le Liban de nos rêves est le fruit d’un partenariat entre l’AUF Moyen-Orient (Agence universitaire francophone), la Banque BEMO, la librairie Antoine et l’association Assabil, sous l’égide du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur. Sa parution a été célébrée dans le cadre du Festival international et francophone Beyrouth Livres le 7 octobre à l’ESA Business School. Ce recueil met à l’honneur 81 textes – écrits en arabe, français et anglais par des étudiants universitaires et des élèves du secondaire – choisis parmi les 630 reçus dans le cadre d’un concours auquel ont participé plus de 80 établissements de toutes les régions. Durant la cérémonie, les lauréats du premier, second et troisième prix ont lu des extraits de leurs nouvelles.
Dans son mot, le directeur régional de l’AUF Moyen-Orient, Jean-Noël Baléo, a souligné que le recueil dresse « un portrait bouleversant de la jeunesse du Liban, celui d’une jeunesse traumatisée par la brutalité des épreuves répétées qu’elle subit… Mais c’est aussi une jeunesse qui donne espoir, qui a des idées, et dont viendra le salut ».
De son côté, le PDG de la Banque BEMO Riad Obegi a évoqué « Baudelaire qui disait que le peintre peint le rêve et non la réalité. L’exercice auquel se sont livré plus de 600 participants consistait à écrire leur rêve du Liban. Osons rêver un Liban plus beau et meilleur ».
Quant à la représentante du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur Sonia Khoury, elle a vu le Liban « briller de sa lumière dans nos générations montantes, je le vois dans chaque histoire écrite par nos étudiants… qui sont l’avenir prometteur du pays ».
Pour sa part, le PDG de la librairie Antoine Émile Tyan a insisté sur l’importance de ce projet qui porte en lui les germes de la reconstruction du Liban : « Le Liban ne peut exister si la jeunesse ne parvient pas à s’y projeter. »
Antoine Boulad, membre fondateur de l’association Assabil, a de son côté souhaité « que les lauréats ainsi que tous les participants continuent d’écrire. Écrire pour exister. Écrire pour faire exister notre pays. Afin d’écrire, il faut avoir beaucoup lu. Dans les bibliothèques publiques d’Assabil, la lecture et l’écriture sont à portée de désir ».